Conseils Municipaux et Communautaire

Lundi 25 mai 2009 : Conseil municipal de Chambéry à 18H30    Ordre du jour

 Question de Laurent Ripart :
pour quelle raison la municipalité a décidé de fermer le centre culturel des Pilos?

Voeu de Laurent Ripart:
Demandant à la municipalité de ne pas démolir les logements sociaux de Chambéry-le-Haut, sans avoir obtenu par référendum l'accord de leurs occupants.


Jeudi 28 Mai 2009 : Conseil Communautaire de Chambéry Métropole à Montagnole à 18H30 
Il faut être un fin limier pour trouver , les dates, le lieu et l'ordre du jour du conseil.
Rien n'est fait pour que cette instance se rapproche de l'écoute et de la compréhension des citoyens.
Les Élus en sont les principaux responsables.

Ordre du jour :  

Comments

[Un habitant des Pilots]

L'argument de la sécurité est en aucun cas recevable!

C'est le seul argument sur lequel la Mairie justifie l'expulsion des Pilots.

Un avis défavorable a en effet été émis par une commission de sécurité, mais ceci est utilisé politiquement par la Mairie pour justifier sa politique autoritaire

D'une part la salle Jean Villar est toujours utilisée pour diverses activités, et pourquoi les services culturels (entres autres) ont'il autorisés la tenue du concert de fermeture du festival des nuits de la roulotte dans la Salle Jean Villard? Il y avais entre 200 et 400 personnes ce soir la, la salle d'exposition des Pilots (dans la partie "squattée" illégalement) était même ouverte a cette occasion. L'avis défavorable était pourtant émis a cette date... Les services culturels de la Mairie ont même autorisés la tenue d'un concert des nuits de la roulotte (pourtant subventionné par la Mairie) Dans la Salle de concert des Pilots... Qui c'est d'ailleurs trés bien passé,aussi bien pour les organisateurs des nuits de la roulotte que pour les habitants des Pilots.

Pourquoi ce double language? a cette époque nous avions de nombreux contacts avec les élus et services de la Mairie, notre initiative plaisait, on parlais d'une convention d'occupation des lieux pour pouvoir pérenniser le lieux.

Et depuis que le cabinet du Maire a repris le dossier ce n'est que mepris, ignorane,deni et procedure

Nous sommes ouverts au dialogue, nous sommes prêts a rencontrer les élus pour parler de sécurité, de culture, de nuisance... Trouver un accord, des lieux tels que les Pilots existent dans de nombreuses villes en France, et les choses se passent bien. On peut poser un cadre légal sur ce lieux! c'est un question de volonté politique

Mais la seule reponse de la Mairie est de nous envoyer son avocat, de refuser le dialogue, nier la dimention "culturelle" du lieu voulant faire croire qu'il n'y a que de l'habitation...

C'est dommage, nous espérons pouvoir entrer dans un processus de dialogue.

La Pouvoir politique de Chambery doit comprendre qu'ils ont tout intérêt a se laisser se développer un tel lieu dans la ville. Sans dimension commerciale, un lieu par les chamberiens-pour les chamberiens...

Ce silence, cette violence, ce deni, cette attitude de toute puissance de la Mairie est vraiment regretable...

[CHAMBERY DEMOCRATE ET CITOYENNE]

Dans les 30 ans d'expériences professionnelles, dans le secteur soit du spectacle vivant,soit des affaires culturelles, et dans les derniers années comme responsable du spectacle vivant de la
région PACA pour le compte de la Région et de l'Etat (DRAC), où j'ai pu "pratiquer" suivre, accompagner, conseiller, les politiques publiques culturelles des squats, friches, “nouveaux
territoires de l'art“, l'argument “sécurité“ qui constitue une véritable dimension des lieux en question, est brandie comme une épée de damoclès, uniquement dans les cas où la volonté, des élus,
est au niveau zéro, soit comme réflexion, soit comme souhait d'avoir une approche publique pour une culture alternative dans leur ville.
 L'argument sécurité est, alors le signal de la clôture du dossier. Circiulez il n'y plus rien à voir !

Degré zéro de la réflexion publique et vision au sens propre réactionnaire, qui ignore l'ensemble des expériences positives et réussies dans les villes en France et en Europe. 


Olivier Berardi
Rédacteur en chef du P'tit Démocrate 

[Buisson]

L'argument de la sécurité me semble tout à fait défendable : le SDIS 73 a rédigé un rapport interdisant les spectacles dans la salle Jean Villar car la sécurité n'y est pas satisfaisante. En outre, les pilots, ancienne usine vétuste, servent aussi de lieu d'habitation avec tous les risques que cela comporte pour les habitants comme on vient de la voir avec la mort de cet enfant à Bobigny.

Ce qui est choquant c'est que lorsque la municipalité à accepté "avec bienveillance" (c'est le mot !) l'installation de ce lieu de culture alternative, elle ne semblait pas s'inquiéter outre mesure des questions de sécurité...

La question qui se pose aujourd'hui est la suivante: pourquoi la majorité municipale a t'elle accepté l'installation pour expulser quelques mois plus tard ?

Mme Laclais cherchait elle a "acheter" Laurent Ripart ou, du moins à attenuer ses critiques sur sa politique par ce geste ?

Imaginait elle que la présence de "marginaux" découragerait les associations encore présente aux pilots (comme l'ADE de Francis Colonel) et les contraindrait à partir sans leur couper leur subvention (ce que Chambéry Métropole semble finalement sur le point de faire) ?

Quel projet pour les pilots ? Le flou persistant à ce sujet commence à intriguer. Un projet "secret" inavouable est il sur les rails ?

Comment expliquer le silence de Xavier Dullin et de l'opposition de droite, très discrète sur le sujet alors qu'il s'agit de "pain béni" pour eux ?

Dans cette affaire, la majorité a finalement sembler agir comme le PS le fait aujourd'hui : en essayant de contenter tous le monde et en perdant sur tous les fronts.

Désormais une décision doit être prise:

Soit, dès l'arrêté d'expulsion obtenu, celle ci est effective (avant l'été) et un projet clair est présenté pour les pilots.

Soit il n'est jamais appliqué, ce qui reviendrait à accepter tacitement l'occupation des lieux et il faudra bien alors que Mme Laclais traite avec les habitants des pilots.