Docteur et agrégé en droit public, il est député de Savoie en 1973 et bat Pierre Dumas, ministre Gaulliste.
Maire de Coise et conseiller général du Canton de Chamoux s/Gelon, les mêmes mandats que son père.
Il a été député européen de 1978 à 1979,puis en 1984 et réélu en 1989 et 1994. Il préside le groupe socialiste du Parlement européen de 1989 à 1994 et est élu vice-président de l'institution en 1997.
En 1981, Il entre au gouvernement de Pierre Mauroy comme Ministre délégué chargé de la Coopération et du Développement.
Et affirme, naïvement mais avec conviction une volonté de rompre avec la Politique Africaine de la France.
Dès son arrivée au Ministère Jean Pierre Cot, dans un élan de générosité et de vision “tiers mondiste“ s'emploie à faire souffler le vent du changement.
Il veut :
-Abandonner la politique du secret, que symbolisait Foccart, homme de l'ombre.
-Elargir le champ d'action de la coopération.
-Promouvoir une autre politique du développement, fondée sur une certaine morale.
« Nous n'entendons pas, proclame-t-il, financer n'importe quoi à n'importe qui. De ce point de vue nous sommes des empêcheurs de tourner en rond. »
Une bataille eu lieu entre les “idéalistes“ et les “cyniques et néo-coloniaux“ qui avait à leur tête un ancien “plusieurs“ fois ministres de la IV république et de son empire,(François Mitterand).
Devinez qui gagna ?
Il “démissionne‘“ le 7 décembre 1982, et fût remplacé par Christian Nucci de 1982 à 1986.
Preuve qu'une autre politique de développement avec l'Afrique était possible...mais pas avec le Parti Socialiste.
Douze ans plus tard, lors de la préparation du Congrès du PS de Liévin, Lionel Jospin se singularisait par une critique acerbe de la politique africaine de François Mitterrand, fustigeant son amoralisme pseudo-réaliste :
" La politique africaine est certainement le domaine ou, après quelques velléités de rupture avec les errements anciens au début du premier septennat, les socialistes se sont le moins écartés des habitudes prévalant sous la droite. Les réseaux se sont maintenus, d’autres se sont créés. La situation dramatique de l’Afrique aujourd’hui - y compris dans notre zone traditionnelle d’influence - a naturellement des causes objectives, qui trouvent leur source sur place et qui ne peuvent nous être imputées. Mais la politique du secret, les multiples interventions discrètes, l’indulgence trop longtemps maintenue à l’égard d’excès internes de toutes sortes, les liens personnels entre chefs d’États - soi-disant " à l’africaine " prévalant sur les relations diplomatiques en usage avec les autres pays, des politiques d’aide au développement inadaptées ont aussi leur part de responsabilité. Une remise en cause est nécessaire (124)".
Lionel Jospin, aurait pu le dire plus tôt, en 1981 par exemple, quand qu'il était 1er secrétaire du PS.
Le P'tit Démocrate voulait , le jour du retour du refoulé françafricain, où “la France néo-coloniale“ sera présente à la cérémonie (Sarkozy et Chirac), avoir une pensée pour Jean-Pierre Cot , qui actuellement en retraite, mérite bien notre souvenir et notre estime.
La françAfrique continue
Aujourd'hui le néo-colonialisme français “la FrancAfrique “ se porte toujours au mieux pour les quelques centaines de personnes qui bénéficie du pillage et du siphonnage de ces pays et du Gabon en particulier.Et dont les partis politiques français ont reçus les retombée de la manne. Des groupes Français sont toujours les maîtres des basses oeuvres de cette politique.
(Elf- Bolloré- Total etc....)
Toujours tiraillés par les concurrents Anglais, (+ 300 ans que cela dure) puis Américains, et maintenant Chinois.
Les pays occidentaux se comportent depuis plusieurs siècles, comme des prédateurs et des vampires.....jusqu'à quand ?
Robert Bourgi, 63 ans,, Avocat né à Dakar, a été intonisé par Nicolas Sarkozy, le 27 septembre 2007, en présence de plusieurs ambassadeurs africains, de la fille du président gabonais Omar Bongo et du fils de son homologue sénégalais Abdoulaye Wade, chevalier de la Légion d'honneur.
Il sert de missi dominici officieux tant aux présidents africains que français depuis des décennies.
Il est le dernier héritier direct de Jacques Foccart, le patron historique des réseaux gaullistes en Afrique.
Il nous expliquait récemment dans un journal que lors de l'une de leurs dernières conversations avec Omar Bongo, le président gabonais lui aurait expliqué : "Je suis malheureux depuis la mort de "maman Edith" (l'épouse d'Omar Bongo, décédée le 15 mars). Mais ce qui me fait le plus de mal, c'est que je n'ai même plus envie d'aller en France, qui est pourtant mon deuxième pays, à cause de tous vos médias qui me harcèlent avec ces histoires que l'on me fait."
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